Appliquer le Principe de C5, pour réussir ses études universitaires avec succès


Le principe de C5 a été développé par MUSAFIRI LWAMA Raphael, Assistant d’enseignement à l’Institut Supérieur de Développement Rural de Bukavu. Ce dernier est parvenu à expérimenter cette méthode à la suite de deux échecs pendant son cursus scolaire depuis 2013. C’est à cette date que l’auteur, sans n’avoir lu aucune technique d’apprentissage, a commencé à expérimenter ledit principe, qu’il a appelé principe de C5, qui met un accent sur la motivation de l’étudiant à la réussite et non sur les techniques d’apprentissage. Le principe de C5 stimule les étudiants moins doués à réussir et à devenir des excellents au cours de leur cursus universitaire.

Ce livre intitulé «  Principe de C5, comment réussir son cursus estudiantin avec succès », préfacé par le Professeur Dr MALALA NTAMBUE, du département de Psychopédagogie à l’Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu. Publié aux éditions universitaires européennes. Elle a été lue et réaménagée par le feu professeur ordinaire Bosco MUCHUKIWA.

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Description

du produit

  • Éditeur ‏ : ‎ Éditions universitaires européennes (11 janvier 2021)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Auteur : MUSAFIRI  LWAMA Raphael
  • Préface : Prof. Dr. MALALA NTAMBUE
  • Broché ‏ : ‎ 100 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 6202548355
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-6202548359
  • Poids de l’article ‏ : ‎ 160 g
  • Dimensions ‏ : ‎ 15 x 0.58 x 22 cm
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Le philosophe Sénèque a posé le principe qui guide les hommes et les femmes, les grands esprits  à réussir dans leurs entreprises. Il dit que : «  Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas les faire, c’est parce que nous n’osons pas les faire qu’elles sont difficiles ».  Le faire est la centralité de la méthode de C5 ou principe de C5. Qui en est l’auteur ? Quelle était la motivation de développement du principe de C5 ?  Quelle est la particularité de cette méthode par rapport à celles existantes ?  Quel est le contenu du principe de C5 ?

Le principe de C5 est une règle de conduite ou d’action que l’étudiant et l’étudiante adoptent dans le domaine scientifique, qu’ils observent pour atteindre un but. Ce dernier peut être une satisfaction, une distinction, une grande distinction selon la motivation. Le principe de C5 est constitué de 5 petites phrases, faciles à retenir et commencent par la lettre C. Cette dernière facilite la rétention, donne le rythme à la conduite et devient fil directeur. Les 5 petites phrases sont en même temps les 5 phases de la méthode qui conduit à l’efficacité sans trop des peines et des souffrances.   

Premier C : Concevoir un objectif spécifique pour une année académique

Cette phase consiste, dès le début de l’année académique, ou le premier mois au plus tard, à former, à imaginer dans la tête, à se donner un objectif précis sur le pourcentage des points à réaliser pour avoir une excellente mention à la fin de l’année académique.

Autrement dit, travailler sans objectif est l’une des grosses erreurs et constitue la principale cause d’échec dans la vie académique.

Concrètement, l’étudiant ou l’étudiante doit écrire sur un papier ou dans  un agenda un pourcentage qu’il veut réaliser à la fin de l’année académique. Il ou elle doit visualiser ce qu’il (elle) souhaite accomplir, répéter au moins trois fois par jour, avant d’entrer à l’auditoire, après l’auditoire et enfin avant de dormir. La répétition de l’objectif qu’on s’est fixé, fait que ce dernier soit ancré dans votre subconscient. Votre degré d’aspiration à obtenir 70% par exemple peut devenir votre pensée et marquer votre vie et votre apprentissage.

Pour se fixer un bon objectif il doit être SMART, c’est-à-dire l’objectif doit être Spécifique, Motivants/mesurable, Atteignable, Réaliste, et limités dans le Temps.

Exemple : Comme l’année passée, j’ai réussi avec 68%, à la fin de cette année académique 2022 -2023, mon pourcentage de réussite en L2 LMD sera de 75%.

Ne travaillez pas sans objectif, Celui qui ne sait pas ce qu’il cherche, il ne comprendra pas ce qu’il va trouver. Si vous choisissez la réussite, en principe déterminez-en le pourcentage.

 

Deuxième C : Connaitre les entraves(erreurs) passées en les listant de la manière la plus exhaustive possible

L’étudiant ou l’étudiante doit avoir une idée, diagnostiquer les freins, les blocages, les éléments personnels, sociaux ou du contexte sur un papier, ou dans un agenda qui l’ont empêché de réussir avec un pourcentage élevé l’année académique passée.

Il est impérieux de connaître ces entraves, ces freins, car ils influencent la réussite ou l’échec, et si on n’en tient pas compte, on risque de revenir sur son pourcentage habituel.

Voici un Modèle de tableau en guise d’exemple que vous pouvez dresser pour lister vos différentes entraves à la réussite :

T.E. / Tableau des Entraves

Les freins d’ordre affectif et social

Les freins ayant trait aux sports et loisirs

Les freins d’ordre économique

Les freins d’ordre sanitaire

-Etc.

-J’ai eu beaucoup de déceptions, de mésententes avec mes amis et  mes familiers.

-J’avais une mauvaise compagnie.

-Je courtisais beaucoup.

-Le dérangement à l’auditoire,

Etc.

– Je ne savais pas ce qui était important et urgent pour moi

– Je ne lisais pas mes notes parce que je flânais beaucoup.

-Je consacrais beaucoup de temps aux sports et loisirs, aux visites familiales, etc.

-Je ne me documentais pas parce que tout le temps j’étais au football,

-Etc.

-Je dépensais les frais académiques pour d’autres fins.

-Je payais avec retard les frais académiques, des travaux pratiques ;

-Je n’achetais  pas le syllabus et autres matériels indispensables.

-la Non-participation aux interrogations et aux  examens suite au manque des frais académiques

-Etc.

-Les maladies à répétition ;

-Environne

ment malsain,

-Etc.

Etc.

Cette phase  vous permet en d’autres termes, de prendre conscience de vos entraves, vos erreurs, vos faiblesses. Bref, avec un tableau pareil, il sera facile de savoir comment s’en sortir, en prenant une nouvelle direction et en adoptant les nouvelles stratégies, qui permettent de contourner ces erreurs, ces faiblesses précitées. Ceci permet de cultiver alors de bonnes habitudes telles que : la ponctualité, la concentration, l’esprit d’équipe, l’esprit d’écoute, le calme à l’auditoire, l’émulation, etc.

Il faut donc savoir les erreurs passées. A ce sujet, Socrate, le grand philosophe grec disait qu’il faut se connaitre soi-même, connaitre ses forces et faiblesses, ce qui  permet d’atteindre des performances dans divers domaines. Cette méthode de Socrate est partagée par deux éminents pasteurs. Le pasteur Yvan Castanou rappelle que : « Les paroles les plus puissantes sont celles que nous disons à nous-mêmes ». Les paroles produisent du travail, c’est-à-dire le changement sur le plan mental et corporel.  Pasteur Freddy SHEMBO abonde dans  le même sens et souligne que « La seule personne que nous devons blâmer quand ça ne va pas, c’est nous-même ».

Troisième C : Construire une stratégie(muraille) autour de l’objectif conçu a priori

Construire une stratégie  ou une muraille autour de son objectif conçu a priori consiste à se fixer des interdits, des choses qu’on s’interdit de faire quelles que soient les sollicitations et les contraintes du moment. Ces interdits sont des soupapes efficaces que l’individu s’engage à observer, à ne pas violer et les conçoit sur base des entraves listées.

Il s’agit donc de transformer ses entraves en stratégies efficaces et en décisions opérationnelles contraires aux entraves. Par exemples d’interdits à adopter consiste à : je faisais ceci et j’échouais toujours, ou je n’ai pas atteint tel pourcentage souhaité, cette fois-ci, je ferai ceci, et je refuse la paresse  pour atteindre mon objectif. Je ne ferai plus ceci parce que je veux avoir une grande distinction.

Voici un schéma illustratif de la construction d’une stratégie.

Il  est difficile de renoncer à un comportement ou à une habitude brusquement, mais il n’est pas impossible d’adopter un nouveau comportement pour réussir dans ses études grâce à une volonté, à un désir ardent d’abandonner certaines choses parce qu’on veut voir son objectif se réaliser.

L’objectif est au centre en couleur bleue. Il peut s’agir de réaliser une distinction. Mais, les entraves qui sont mentionnées dans le triangle en couleur rouge empêchent l’individu à atteindre son objectif. Par exemple, l’irrégularité aux cours, le dérangement à l’auditoire, la révision irrégulière des cours, l’excès dans les divertissements. Ayant pris conscience de ses entraves, l’individu développe les stratégies pour repousser et contrer les entraves ci-dessus. Les stratégies ou les murailles qui correspondent pour repousser les entraves exigent des sacrifices en termes de la régularité aux cours, de la concentration, de la révision régulière des cours, de la modération de divertissements, etc. Les attitudes d’un perdant sont différentes de celles d’un gagnant. Le perdant voit les choses de manière négative et se caractérise par la victimisation, la résignation, le pessimisme, et le découragement. En revanche, le gagnant a une attitude de pro-action, d’optimiste, de sacrifice, de responsabilité et voit les choses de manière positive. Ces différentes attitudes sont reprises dans le tableau ci-après :

Les attitudes du perdant d’une part et du gagnant d’autre part

Attitudes du perdant qui…

Attitudes du gagnant qui…

Jette le sort sur les autres si ça tourne mal

Assume ses responsabilités dans ses erreurs

Cherche des excuses

Obtient de bons résultats

Dis « allez-y »

Dis « allons-y »

Voit la vie comme une épreuve

Voit la vie comme une aventure à savourer pleinement

Voit le rosier et ne voit que les épines

Regarde au-delà des épines et voit les roses

Voit le verre rempli à moitié et dit qu’il est à moitié vide

Voit le verre rempli à moitié et dit qu’il est à moitié rempli

Réussir ou atteindre ses objectifs dans la vie, c’est un choix que l’individu doit  prendre, en refusant certaines choses qui risquent de constituer un frein. S’il ne le fait pas, personne ne le fera à sa place, Bref, il doit se fixer des objectifs et placer les interdits, refuser certaines choses pour atteindre ses objectifs,  décider d’agir et de rester optimiste, car tout est possible.

Quatrième C : Comprendre qu’il faut marquer avant

La réussite est gagnée avant le temps par l’étudiant stratège. Au début de toute année académique, l’étudiant doit savoir que ses camarades sont distraits par la montée dans une nouvelle promotion ; ils sont contents et fiers d’avoir de nouveaux amis, etc. La plupart d’entre eux ne lisent pas régulièrement leurs notes, ne mettent pas du sérieux dans les travaux pratiques et dirigés. C’est juste à l’affichage de l’horaire des examens que la plupart d’étudiants se rendent compte qu’ils doivent fournir des efforts. Cette paresse inconsciente conduit à sous-estimer le travail à réaliser dans la nouvelle promotion. Par contre, l’étudiant stratège commence à travailler dès la rentrée académique, en lisant régulièrement ses cours, en faisant très bien ses travaux pratiques et dirigés. C’est en fournissant les efforts, juste au début de l’année que l’étudiant marque le but avant ; il doit se comporter comme une équipe de football.

Cette stratégie s’inscrit dans la pensée de Jean Baptiste Pauquelin communément appelé Molière qui disait que « les premières impressions sont les meilleures ».

L’étudiant stratège donne les premières impressions en marquant sa présence au cours, il ne néglige rien, il participe aux discussions, même sur une petite liste de présence de l’enseignant, il fait tout pour y apparaître. Il exploite la théorie des liens faibles développée par le sociologue Américain, Mark Granovetter qui postule qu’il ne faut rien négliger et que tout est important, car souvent, les petites choses nous aident dans la vie.

Il faut savoir que tous les travaux académiques sont importants et ne sont pas à négliger, les examens ne se préparent pas à la veille.

Voici ce qu’il faut faire pour donner de l’importance à son travail et en tirer profit avant, c’est-à-dire marquer les buts avant : (1) lire chaque jour ses notes de cours (principe de répétition) pendant que  les autres camarades s’amusent, (2) Savoir que la compréhension du cours commence à l’auditoire (principe de présence aux cours), (3) chercher et identifier les 20% de la matière la plus importante à maitriser selon le principe de Pareto. Certains principes déjà évoqués ci-dessus permettent de dégager les 20% de la matière la plus importante. L’étudiant stratège y parvient en étant attentif (éviter toute sorte des distractions, les absences non essentielles), en étant actif, c’est-à-dire, il doit interagir avec l’enseignant en posant des questions de clarification (Qui ? Quoi ?, Où ? Quand ? Comment ?), d’application (Dans quel but ? Quel est le sens ou l’utilité pratique ?), de lien (Quel est le rapport entre la nouvelle matière et celle du cours précédent ?), être concentré pendant que l’enseignant donne les explications sur les parties essentielles et difficiles du cours. Ces explications doivent être notées pour ne pas les oublier et les faire valoir au moment des évaluations.

L’étudiant stratège commence par comprendre les objectifs du cours, en vue de se concentrer sur l’essentiel, car c’est sur base des objectifs que l’enseignant pose ses questions. Il est connu que les enseignants formulent les objectifs de leurs cours en tenant compte de trois aspects de la personnalité notamment : le savoir, le savoir-faire et le savoir-être. Avec l’introduction de l’enseignement par compétence, le savoir-faire pourra orienter l’étudiant pour déterminer les capacités professionnelles à développer et à avoir à la sortie de l’université. La référence aux anciens questionnaires pourra être remplacée par le travail en synergie, le stage de professionnalisation, avoir une petite équipe avec laquelle vous pouvez échanger sur les compétences. Ces dernières brillent si chacun y apporte son expérience. La pédagogie active et participative donne des renseignements pertinents sur ce qu’il faut faire pour avoir des connaissances et des compétences recherchées dans la vie professionnelle.

On n’y fait pas tout mais on se donne des priorités. L’auteur Dwight David Eisenhower a dressé une matrice de gestion de temps, et des priorités que vous pouvez approfondir.  

Cinquième C : Continuer à accélérer harmonieusement  

La plupart d’étudiants, après avoir fait une tranche d’examens avec de belles performances, ils relâchent le rythme de travail au second semestre. Par conséquent, ils obtiennent les moyennes basses à la fin de l’année académique. Pour garder le rythme des performances réalisées au premier semestre, l’étudiant stratège doit continuer à lire ses notes de cours, à les documenter, à participer aux conférences, à bien faire ses devoirs, ses travaux pratiques, à bien présenter ses interrogations, à continuer à travailler sur ses interdits. Bref, il doit rester concentrer sur son travail jusqu’à la fin de l’année académique. Il est connu dans la plupart des cultures Africaines que « le manque d’endurance, de concentration est l’une des principales causes d’échec dans la vie courante». Tant qu’on  n’a pas procédé à la proclamation finale des résultats, la bataille n’est pas encore gagnée, il faut continuer à garder le même rythme de travail.

Le Dr. Calvin Maxwell résume bien le principe de C5, en ce termes «  Ce que nous deviendrons réside fondamentalement dans ce que nous voulons devenir et non dans ce que nous allons devenir, car ce que nous allons devenir nous ne l’avons pas encore, mais ce que nous voulons devenir nous pouvons le construire ». Pour approfondir les connaissances sur comment étudier efficacement et améliorer ses performances, nous vous proposons les lectures suivantes.