Description
La présente note de recherche s’inscrit dans le cadre du projet intitulé « Réformer le secteur minier artisanal pour la paix et le développement dans l’est de la République démocratique du Congo ». Financé (septembre 2018) par le Ministère Néerlandais des Affaires Etrangères, ce projet répond aux principales questions suivantes : i) comment les réformes minières du secteur minier artisanal ont-elles modifié le rôle de l’Etat Congolais ainsi que des autres acteurs-clés de ce secteur, notamment les entreprises minières internationales, les creuseurs et les négociants ; ii) de quelle manière ces réformes affectent-elles l’accès des femmes au secteur minier artisanal et ; iii) Quelles sont les opinions de ces acteurs-clés en rapport avec les deux précédentes questions ? En répondant à ces questions, l’étude visait à générer une profonde compréhension sur les relations entre les réformes minières, la promotion de l’inclusion du genre et l’efficacité des institutions gouvernementales congolaises à gouverner le secteur minier artisanal dit des 3T[1]. Dans l’ensemble, l’étude a consisté en trois étapes-clés : i) une revue de la littérature de 99 sources (articles, thèses de doctorat, rapports d’études) sur les résultats des recherches menées au Tanganyika, Nord-Kivu et Sud-Kivu ; ii) l’organisation de trois ateliers de discussion/validation de ces résultats par les acteurs-clés du secteur minier artisanal dans ces trois provinces; iii) un atelier final de discussion/validation de ces résultats au niveau national (Kinshasa, 26 mars 2021). Au cours de cette série d’ateliers, les participants ont également exprimé leurs opinions sur les dynamiques des réformes minières et ont formulé des recommandations pour améliorer les capacités étatiques à gouverner le secteur extractif.